Lorsque la police politique (Guépéou ou G.P.U.) parvient à se faire confier l’entreprise géante de la construction du canal de la mer Blanche à la Baltique, c’est une grande victoire pour ce service de répression qui va devenir ainsi le premier entrepreneur du pays. C’est le premier chantier de ce genre, la Guépéou en fait un laboratoire d’expériences de "management humain". Elle s’attache à documenter méthodiquement chaque étape du travail. Les archives, très abondantes, sont restées secrètes jusqu’en 1991.

Le grand artiste A. Rodchenko se rend sur le chantier du Belomorkanal à trois reprises entre 1932 et 1933. Il en rapporte 4000 clichés.

Images du canal dans l’après-guerre et tel qu’on peut encore le voir aujourd’hui.

Iouri Dmitriev, Lioubov Pomortseva et d’autres militants de la mémoire en Carélie s’emploient à rendre justice aux victimes du goulag qui ont laissé leur vie sur le chantier du Belomorkanal.