" Un texte superbe, sans pathos ni complaisance, ni pour ses voisins arabes ni pour ses frères juifs." Paris-Match
" Un livre très riche, parfois déroutant, sur une société qui continue à vivre et à rêver malgré les souffrances qui lui sont imposées. Et des esquisses croquées sur le vif d’une population que nous ne connaissons malheureusement qu’à travers ses tragédies et le quotidien de la violence et de l’humiliation." Le Monde diplomatique

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Revue de presse
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Le Point

Ramallah au quotidien

Anne Brunswic se veut écrivain du réel, entre le journaliste et le romancier à la subjectivité assumée. Parce qu’elle est juive, elle a voulu connaître « les autres », ces Palestiniens qu’elle n’est pas venue voir « par amitié », puisqu’elle ne les connaissait pas, précise-t-elle. Si elle s’est installée quatre mois à Ramallah, capitale de la Cisjordanie, c’est pour « voir ce que l’Etat juif fait ici au nom des juifs du monde entier. En mon nom. Entendre l’autre version de notre histoire ».

Le résultat est étonnant. Un livre sincère et modeste, écrit avec beaucoup d’humour. Aussi l’auteur vient-il de se voir décerner le prix RFI-Témoins du monde 2004. Anne Brunswic, qui, en Palestine, n’a jamais caché son identité, découvre une société diverse où cohabitent musulmans, chrétiens, mécréants... On entre dans les petits riens du quotidien de Ramallah, la très bourgeoise cité de fonctionnaires, où chacun tente de vivre normalement malgré l’occupation.

© Le Point, 17/1/2007

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Le Monde diplomatique

Ramallah, ce sont les Champs-Elysées de la Palestine. C’est du moins ce qu’en disent les Palestiniens. Une ville cosmopolite bourgeoise, des magasins de luxe et des villas avec jardins. Gaza serait alors la Seine-Saint-Denis, Jénine et Naplouse un entre-deux. Les chroniques d’Anne Brunswic, écrivain, journaliste, enseignante, ne manquent pas de surprendre. D’octobre 2003 à janvier 2004, elle parcourt la Palestine, se confronte à ses propres préjugés et ceux des autres, et nous confie réflexions personnelles et témoignages recueillis, toujours passionnants, avec sa subjectivité de « juive laïque résolument diasporique ». Un livre très riche, parfois déroutant, sur une société qui continue à vivre et à rêver malgré les souffrances qui lui sont imposées. Et des esquisses croquées sur le vif d’une population que nous ne connaissons malheureusement qu’à travers ses tragédies et le quotidien de la violence et de l’humiliation.

© Rita Sabah, Le Monde diplomatique, 2004

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Paris Match

La journaliste Anne Brunswic s’est installée quatre mois à Ramallah, le fief de Yasser Arafat. Couronnée par le prix R.F.I.-Témoin du monde, son récit montre que, malgré l’Intifada, tous rêvent de la paix. A l’heure des élections, le regard d’une femme sans préjugés.

C’est l’histoire d’un visiteur de prison. Anne Brunswic, une journaliste française, est allée vivre quatre mois en Palestine. Une saison en enfer. Elle est tombée sur un peuple qui tourne en rond chez lui comme des détenus dans une cour de promenade. Arabes et Juifs sont collés les uns aux autres sur un territoire minuscule, mais, comme l’eau et l’huile, ils ne se mélangent jamais et ce sont toujours les mêmes qui occupent la couche supérieure. Mille tracas rendent infernale la vie quotidienne dans les Territoires. Il faut passer douze heures et franchir trente-cinq checkpoints pour aller de Ramallah à Tulkarem, distants l’un de l’autre comme Paris et Orléans. Ne pas exploser de colère réclame chaque jour de se trancher les nerfs. Chômage massif, restrictions de circulation, asphyxie économique, destructions arbitraires, confiscation de terres agricoles, sans parler des assassinats ciblés, des descentes de blindés, des démolitions de maisons...

La Terre sainte est un palais dont la plupart des Palestiniens ne connaissent que la cave. Pourtant, les jours puis les semaines passent et le sentiment qui se dégage du livre ressemble peu à peu à de l’optimisme.Les Palestiniens fascinent Anne Brunswic. Bien sûr, ils enragent. Et ils s’indignent de voir leurs « résistants » traités de « terroristes » par des occupants qui, chez eux, donnent aux rues les noms des lanceurs de bombes de l’Irgoun ou du groupe Stern. Mais la colère, pourtant, n’emporte pas tout. Loin de là. Chez ses hôtes arabes, elle observe surtout un sens admirable de la famille, un goût profond pour l’hospitalité et un remarquable niveau culturel. Ainsi que le fameux humour noir des désespérés. Quand un Israélien se plaint qu’on n’aime pas son peuple, ils ne protestent pas mais lui suggèrent plutôt de donner une ou deux raisons de l’aimer.En fait, on sent que les gens n’en peuvent plus. Pas question de se désolidariser des kamikazes, mais pas question, non plus, de se leurrer sur le personnel politique palestinien. La mort d’Arafat l’a fait entrer au panthéon, mais, la veille encore, devant Anne Brunswic, ses interlocuteurs pestaient contre ce roitelet et sa cour qui avaient partagé son peuple en vingt tribus isolées dans la zone A, la zone B, la zone C, la zone bleue et autres catégories militaro-administratives kafkaïennes. On lit ce livre et on comprend que, partout, en Palestine, on attend la paix. Les manifestants montrent les dents mais derrière les dents, il y a la langue et elle est prête au dialogue. Bien qu’elle réclame plus de courage que l’intrépidité verbale, la modération est là, sans cesse alimentée par la fatigue, la lassitude et la peur. Parmi les 8 millions de Palestiniens (3 dans les Territoires et 5 dans la diaspora), une large majorité en a assez de la guerre. On comprend très bien pourquoi Mahmoud Abbas a fait campagne pour la paix.Et, soudain, au fil des semaines de ce reportage passionnant, on voit apparaître les raisons d’espérer. Pas de Tchétchènes ni de talibans autour de Ramallah. Le rêve n’est pas de réunir les chariots, de fermer le cercle, de lancer des bombes et d’envoyer promener le monde. Ici, on ne parle que de faire des études, de passer des diplômes et de trouver enfin une solution. A une condition : ne pas accepter une seule humiliation supplémentaire. Car c’est ce qui ressort du livre : la meilleure arme des Palestiniens sera la justice. On peut croire qu’elle ne pèse pas lourd sur l’échiquier mondial. Mais c’est une erreur : une petite hache abat de grands chênes. Et Anne Brunswic, dans ce texte superbe, sans pathos ni complaisance, ni pour ses voisins arabes ni pour ses frères juifs, le laisse entendre : à terme, elle aura le dernier mot.

© Gilles Martin-Chauffier - Paris Match, 13 janvier 2005

Radio France Internationale

Un long automne dans les territoires

Ecrivain, journaliste et enseignante, Anne Brunswic s’est installée pendant quatre mois à Ramallah dans le double but de comprendre et de témoigner. Elle a choisi de partager le quotidien des Palestiniens de Ramallah mais aussi de rendre visite aux populations plus déshéritées de Qalqiliya, Djénine ou Tulkarm. Partout, les heures de formalités aux chekpoints, les descentes inopinées des soldats israéliens, les destructions de maisons et les arrestations ont laissé des souvenirs cuisants qui entretiennent au sein de la population une rancœur tenace. Les exactions des autorités israéliennes, les ravages causés par le mur censé séparer les populations contribuent à susciter des vocations de martyrs au sein de la jeunesse palestinienne. Plus grave, même au sein des populations les plus intégrées et les mieux éduquées, le terrorisme est lentement banalisée et perçu comme un moyen de défense.
L’occupation des territoires a d’autres effets pervers. Elle produit, remarque Anne Brunswic, « toutes sortes de paradoxes ». « Elle génère à haute dose la pauvreté, le chômage, l’insécurité quotidienne, l’injustice et l’humiliation. Dans le même temps, grâce notamment à l’aide internationale, le niveau d’instruction, l’espérance de vie et l’aspiration à la liberté ne cessent de croître. » On pourrait reprocher à l’auteur d’avoir essentiellement donné la parole à une frange de témoins éduqués et plutôt aisés mais il est aussi facile d’imaginer que leurs souffrances se répercutent et s’amplifient chez les plus pauvres. La valeur de ce témoignage réside également dans le ton volontairement neutre de la narration. A mi-chemin entre le reportage et le carnet de voyage, cet ouvrage sera utile à tous ceux qui s’intéressent à la question palestinienne.

© Geneviève Fidani, RFI, 28/5/2004

El Watan

En... quête de vérité

La journaliste et écrivain Anne Brunswic revient de Ramallah avec un livre bouleversant de vérité. Bienvenue en Palestine est le reflet du quotidien des Palestiniens, une somme de petits riens qui font l’histoire.

Le voyage en Palestine n’est jamais neutre. Ce n’est pas une destination ordinaire. Tous ceux qui s’y rendent cherchent quelque chose : comprendre, effectuer un pèlerinage, se rendre compte soi-même de la situation politique, aller à la rencontre de l’autre, s’approcher de la vérité, d’une vérité. Anne Brunswic ne fait pas exception. Ecrivain du réel, entre le journaliste et le romancier, elle a décidé de passer quatre mois à Ramallah, en Cisjordanie. Pour « voir ce que l’Etat juif fait ici au nom des juifs du monde entier. En mon nom. Entendre l’autre version de notre histoire ». Elle en revient avec des chroniques bouleversantes. Dans Bienvenue en Palestine, elle raconte le quotidien, les tracasseries, les checkpoints, les lendemains des attentats suicide, les soirées autour du thé... On redécouvre la vie des Palestiniens grâce aux petits riens du quotidien. Avec une subjectivité assumée. Iconoclaste, Anne Brunswic a décidé de connaître « les autres », les Palestiniens sans le prisme fatalement déformant des médias.

La vie avec les checkpoints

Anne Brunswic n’a pas voulu se rendre à Ramallah pour le compte d’un journal ou d’une association : « Cette liberté m’est essentielle pour faire un travail d’écrivain, un travail où j’assumerai ma propre subjectivité dans cette rencontre avec ces autres qu’étaient à mes yeux les Palestiniens. » Elle est allée au devant des universitaires, des féministes, des familles des kamikazes, des étudiants. A la rencontre du peuple. Il en ressort un livre modeste, sincère et plein d’humour. Bienvenue en Palestine est une loupe grossissante de la société palestinienne avec toutes ses contradictions. On y voit vivre tout un peuple sous l’occupation. Le prix RFI-Témoins du monde 2004, décerné à Anne Brunswic, n’est pas démérité. Il vient récompenser un livre honnête où la subjectivité en est paradoxalement le point fort. Ce récit est le pendant de la bande dessinée Dans la bande de Ghaza du photographe et dessinateur américain Joe Sacco.

© Rémi Yacine, El Watan 12 décembre 2004

Mouvements

Anne Brunswic se partage entre l’écriture, le journalisme, l’enseignement et l’action culturelle, mais quelle mouche l’a piquée quand elle a décidé de s’installer à la fin 2003, pour quatre longs mois, dans un appartement au cœur de Ramallah ? Un engagement de longue date pour la cause palestinienne ? Pas vraiment, plutôt le désir d’une femme s’affirmant comme juive d’aller voir de près ce qui se fait pour une part en son nom. Et c’est sans doute aussi parce que cela se fait en son nom qu’on sent monter, tout au long de cette chronique de la vie quotidienne dans la cité palestinienne, une rage froide. Véritable journal de bord où l’on découvre les visages qui vont lui devenir familiers, où l’on sent se tisser des amitiés au fil des annonces de couvre-feu, des rumeurs d’attentats kamikazes et des justifications de ces derniers quand ils ont vraiment lieu, à l’évocation de tueries et de destructions d’immeubles par Tsahal.

Chronique de la colère aggravée par la construction du mur, de l’humiliation et de la haine devenue ordinaire. Quelques incursions de l’autre côté en Israël pour assister à un meeting rachitique des opposants à la construction du mur et pour discuter, discuter encore avec ceux, si nombreux, qui voient désormais en tout Arabe la figure de l’ennemi.
Quelques notations sur l’Autorité palestinienne qui n’a plus d’autorité que le nom et le sentiment répandu, même à Ramallah où Arafat survit depuis la Moukhata, que c’est aussi en partie contre cette Autorité qu’a été déclenchée la seconde Intifada.

Quelques observations sur la progression du fondamentalisme religieux : ainsi les collégiennes arborent un uniforme incluant presque toujours un foulard, à moins qu’elles ne portent une robe islamique noire et le visage caché. Le tout sur fond de pauvreté envahissante, de dégradation permanente des conditions d’existence. « Mais tu n’as rien vu ! » lui disent ceux qu’elle rencontre. Ramallah est encore privilégiée comparée à Gaza ou aux camps de réfugiés. Sans doute répond-elle, mais comme elle ne se sent pas l’âme aventureuse, elle préfère rester à observer la dignité bafouée d’un peuple. « Rien de plus simple que de déshumaniser l’autre. Il n’est même pas besoin d’être raciste. Il suffit de le réduire à un problème » écrit-elle. Le pire n’est pas toujours dans la misère, il réside dans cette négation de la dignité qui se reflète aussi dans le paysage urbain. « Lorsqu’on traverse les banlieues arabes de Jérusalem, c’est cette existence dépouillée de toute dignité symbolique qu’on a sous les yeux : des faubourgs lacérés par des autoroutes auxquelles les habitants n’ont pas accès et qu’ils doivent contourner, au prix de détours et d’attentes innombrables… »

Et l’espoir dans tout ça ? La dernière période de son séjour a correspondu à l’annonce publique de l’accord de Genève négocié entre une partie de la gauche israélienne et des responsables palestiniens. Le processus ainsi proposé a sans aucun doute des mérites ; mais sur place, il ne constitue hélas pas une vraie source d’espérance. À la fois parce que les gens n’y croient pas et parce que la question nodale, au moins sur le plan symbolique, des réfugiés, n’y trouve pas de solution acceptable pour la population palestinienne.

Anne Brunswic n’est pas une politique, elle ne s’attache pas à trouver des solutions malgré tout, elle se contente de dire sa colère et elle fait bien de la dire avec force et talent.

© Gilbert Wasserman, revue Mouvements n°35, 5/2004

Jowebzine

"Dans un passionnant récit-reportage qui s’étale sur quatre mois (d’octobre 2003 à janvier 2004), elle passe en revue tous les aspects de la vie quotidienne, des difficultés économiques et de la situation politique d’un pays au fonctionnement chaotique, entièrement assujetti au bon vouloir de son puissant voisin israélien.

Colonies, check-point, religion, santé, éducation, lutte anti-terroriste, attentats suicides, condition de la femme, mur de séparation… Anne Brunswic, au travers de ses multiples rencontres aborde tous les sujets qui comptent et sur lesquels les occidentaux affichent, au mieux une parfaite ignorance, au pire une vision déformée par le poids des a priori et de la "solidarité occidentale".

L’expérience humaine forte de l’auteur s’accompagne d’une prise de parole argumentée et inhabituelle qui complète notre vision forcément partielle (sinon partiale) d’une situation complexe sur laquelle les torts sont largement partagés.

A l’heure où le conflit au Proche-Orient est marqué par un regain de violence, l’ouvrage d’Anne Brunswic, complété d’une postface datée de juin 2006, éclaire d’un jour nouveau les revendications et responsabilités respectives des différents partis en présence."

Joël Fompérie
© Jowebzine.com - Août 2006

aVoir-aLire.com

Ramallah comme si vous y étiez. Éclairant et déroutant.

C’est un peu le rêve de chacun d’entre nous, d’aller s’installer dans un de ces endroits brûlants de la planète, de faire abstraction de tout ce que les médias lui ont asséné, d’abandonner ses idées toutes faites pour humer l’air du temps et essayer de comprendre. Voilà le défi que se lance Anne Brunswic, journaliste parisienne, "juive laïque résolument diasporique", qui, de septembre 2003 à janvier 2004, vit à Ramallah et tient son journal dans lequel ne figurent que des choses que ses yeux ont vues et que ses oreilles ont entendues sur place. Témoin en toute liberté, "écrivain du réel“ telle qu’elle se définit, Anne Brunswic va au devant des Palestiniens de tous bords. Se fait l’interprète de leurs indignations, de leurs espoirs et de leurs contradictions. Raconte les "petits riens" du quotidien qui se nomment tracasseries administratives, check-points, attentats suicides. Mais au milieu de ces souffrances et de cette humiliation règne une certaine douceur de vivre, surprenante. D’une subjectivité revendiquée, tout en nuances et en paradoxes, ce tableau souvent déroutant, toujours fascinant, brossé un an avant la mort d’Arafat, pointe le doigt sur un état d’esprit à peu près général : les Palestiniens aspirent à la paix. Ils veulent vivre, travailler, étudier, aimer comme tout le monde. Les conditions seraient-elles donc réunies pour que Mahmoud Abbas réussisse son pari ? Croisons les doigts...

© Marianne Spozio. aVoir-aLire, février 2005

Les lectures de Sole

Chroniques d’un séjour à Ramallah, ce livre nous fait partager, en toute liberté, le regard subjectif mais ouvert de l’auteur sur ses rencontres avec Palestiniens et Israëliens pacifistes. Anne Brunswic, que l’on ne peut décidément réduire à son origine juive, nous permet de vivre avec elle pendant quatre mois les réalités de la vie quotidienne en Palestine, de Ramallah ) Tulkaren, de checkpoint en barrage, à l’ombre grandissante du mur en construction.

Je conseille vraiment cette lecture. Comme vous le remarquerez très vite, je suis surtout lectrice de romans. Généralement, je traine des pieds pour les documents ou essais. Mais là je suis contente d’avoir franchi le pas. Nous nous faisons tous une idée de la vie sur place, nous avons tous un avis sur ce qui se passe là-bas et l’auteur ne revient pas là-edssus, elle ne cherche d’ailleurs pas à nous imposer sa lecture du conflit. Non, Anne Brunswic nous ouvre le quotidien de cette région, celui qu’elle a partagé avec les habitants, tout en étant consciente des privilèges de sa situation : elle n’est pas Palestinienne et mène donc pendant quatre mois une existence de privilégiée à l’échelle de bien des Palestiniens. J’ai été convaincue par son regard, vraiment.

© Les lectures de Sole, 20 mai 2006



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