Douze chroniques écrites en Cisjordanie au cours de l’hiver 2003-2004. Rencontres avec des femmes et hommes de toutes les générations vivant sous l’occupation des militaires et des colons israéliens depuis des décennies.Paysage d’un rêve qui se dissout à vue d’œil. Espoirs, désespoirs. Humour car il faut bien vivre au milieu de la catastrophe permanente.

"Un livre sincère et modeste, écrit avec beaucoup d’humour. " Le Point.
" Un texte superbe, sans pathos ni complaisance, ni pour ses voisins arabes ni pour ses frères juifs." Paris-Match
" Un livre très riche, parfois déroutant, sur une société qui continue à vivre et à rêver malgré les souffrances qui lui sont imposées. Et des esquisses croquées sur le vif d’une population que nous ne connaissons malheureusement qu’à travers ses tragédies et le quotidien de la violence et de l’humiliation." Le Monde diplomatique

Ramallah, vendredi 3 octobre 2003. Dans la rue ou sur le campus, dans les taxis ou dans les cafés, parmi les voisins ou les commerçants, c’est peu dire que les contacts sont aisés : qu’ils soient chrétiens ou musulmans, anglophones ou francophones, les Palestiniens ne demandent qu’à parler, qu’à accueillir l’hôte.
Le vendredi ici ressemble au samedi chez les voisins, très peu de voitures en circulation et pas un seul coup de klaxon depuis ce matin. Beaucoup de monde à la prière de onze heures suivie d’un petit rassemblement politique. Au total, un jour très très calme.

En décembre 2005-janvier 2006, alors que la campagne électorale qui devait voir la victoire du Hamas battait son plein, Anne Brunswic est retournée en Palestine. Cette postface est parue dans l’édition de poche Babel, mai 2006.

Écouter les deux émissions/

Animatrice de L’humeur vagagonde, Kathleen Evin reçoit Anne Brunswic pour Bienvenue en Palestine. Ecouter l’émission.